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L’importance d’un bon suivi métabolique des personnes souffrant de dépression majeure

L’importance d’un bon suivi métabolique des personnes souffrant de dépression majeure

Par rapport à la population générale, les personnes souffrant de dépression majeure sont globalement en moins bonne santé. C’est ainsi que, par rapport à la population générale, le risque de maladies cardiovasculaires est doublé chez ces personnes. Ce risque cardiovasculaire majoré est partiellement imputable à un risque accru de facteurs de risque influençables, tels que la surcharge pondérale ou l’obésité, l’hyperglycémie, l’hypertension et une dyslipidémie. Tant l’utilisation de certains antidépresseurs que d’antipsychotiques peut induire une prise de poids, et influencer négativement les facteurs de risque cardiovasculaire. En dépit de ce profil de risque majoré, les patients souffrant de dépression majeure ont toujours un accès limité aux soins somatiques, et bénéficient d’un dépistage, d’un suivi et d’un traitement moins adéquats des risques cardiovasculaires. Pourtant, une reconnaissance et un suivi précoces, des mesures préventives et une prise en charge pluridisciplinaire précoce des facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires peuvent contribuer positivement à l’amélioration de l’état de santé et à la qualité de vie. Il convient dès lors d’insister, dans le cadre du traitement des personnes souffrant de dépression majeure, sur l’importance d’une collaboration plus intensive entre les différentes disciplines. L’adéquation des soins somatiques représente une recommandation importante dans les directives thérapeutiques internationales.

Alzheimer léger à modéré: une étude pilote

Alzheimer léger à modéré: une étude pilote

[1. Clinique de la mémoire, Département de Neurologie, CHU de Liège, ULg. 2. Hôpital de jour gériatrique, CHU de Liège, ULg. 3. Centre de Recherches du Cyclotron, ULg. 4. Unité de Psychologie de la Sénescence, ULg]   Il y a de plus en plus de recherches sur les interventions qui permettraient de diminuer l’impact au quotidien des symptômes cliniques de la maladie d’Alzheimer (MA). La réadaptation cognitive est une intervention efficace. Un programme court d’intervention à domicile visant à adapter certaines activités de la vie quotidienne (AVQ) aux capacités préservées des patients, à adapter leur environnement et à utiliser certains types d’aide-mémoire a été mis au point. Un échantillon de patients atteints de MA (n = 25) a été évalué avant et après les visites à domicile d’une ergothérapeute spécifiquement formée. L’évaluation comprenait l’échelle Profinteg d’autonomie dans les AVQ. Une analyse en régression multiple a montré une corrélation entre le nombre de visites (1 à 6) et le score de dépendance résiduelle dans les AVQ en fin de programme (en tenant compte du score de dépendance initiale). Pour les 18 dyades (patients/accompagnants) qui ont accepté l’intervention (i.e. plus d’une visite à domicile), les scores de dépendance du patient et le fardeau de l’accompagnant étaient significativement diminués. La qualité de vie était inchangée. L’évaluation porte sur un échantillon limité et sur un intervalle court, mais elle justifie d’étudier plus avant les bénéfices de ce programme pilote.   Published ahead of print.

La «mnémothérapie» musicale dans la maladie d’Alzheimer

La «mnémothérapie» musicale dans la maladie d’Alzheimer

[1. Centre Noisiez – Biot, France. 2. Université Nice Sophia Antipolis, Centre hospitalier Universitaire de Nice, France]   Le but de notre étude était de savoir si l’on pouvait, chez les personnes Alzheimer, réveiller des souvenirs anciens par le mécanisme déclenchant de la «mémoire involontaire» tel que décrit par Marcel Proust, c’est-à-dire la survenue imprévue d’un indice sensoriel connu mais oublié. Notre étude a porté sur 30 patients Alzheimer, à raison de 1 à 5 séances par patient, soit 50 séances en tout. L’indiçage choisi a été l’écoute musicale. Le seul critère supplémentaire d’inclusion étant une amnésie antérograde marquée, tous nos patients étaient à un stade avancé ou sévère de la maladie. Les résultats suivants ont été observés: joie immédiate et constante, mémoire musicale première (fredonne) puis mémoire sémantique (retrouve les paroles et chante), avec apparition rapide ou différée de souvenirs autobiographiques. Les souvenirs sont les mêmes pour une même mélodie avec enrichissement du sentiment de familiarité et de l’estime de soi. Quels que soient les souvenirs récupérés, nous n’avons jamais constaté de mélancolie ni de tristesse, mais au contraire, un bonheur constant de communiquer. Au total, la mémoire involontaire est parfaitement utilisable chez les personnes Alzheimer, et l’amnésie antérograde permet de répéter les séances plusieurs fois par semaine avec les mêmes résultats.   Published ahead of print.

Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES), une présentation atypique de la pré-éclampsie: à propos d’un cas

Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES), une présentation atypique de la pré-éclampsie: à propos d’un cas

[1. Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU-ULg, CHR Citadelle, Liège. 2. Service de Radiologie, CHR Citadelle, Liège. 3. Service  d’Anesthésie-Réanimation, CHU-ULg, CHR Citadelle, Liège]   Le PRES, acronyme de Posterior Reversible Encephalopathy Syndrome, est une pathologie du système nerveux central caractérisée par un œdème cérébral à prédominance occipitale et pariétale qui peut compliquer diverses pathologies associées à une hypertension artérielle sévère, parmi lesquelles la pré-éclampsie sévère (1). Parmi les autres facteurs favorisants, on relève certains traitements immunosuppresseurs, un état septique, certaines maladies auto-immunes et rénales (2-4). Le diagnostic est posé par l’IRM cérébrale, qui montre un œdème réversible cortico-sous-cortical affectant essentiellement la substance blanche au niveau pariéto-occipital (2, 3, 5, 6). Cependant, on peut parfois retrouver un œdème au niveau du cortex, des lobes frontaux, du tronc cérébral ou des ganglions de la base (2). Le tableau clinique classiquement rapporté du PRES consiste en des céphalées, une altération de l’état de conscience, des troubles visuels et des convulsions (3, 5). La physiopathologie de cette entité nosologique est un œdème vasogénique favorisé par l’hypertension artérielle et la rupture de la barrière hémato-encéphalique résultant de l’altération de l’endothélium vasculaire.   Nous rapportons ici un cas de pré-éclampsie sévère dont la manifestation initiale est un PRES.   Published ahead of print.

La métalloprotéinase matricielle 3 et le système nerveux central: un jeu de Yin et de Yang

La métalloprotéinase matricielle 3 et le système nerveux central: un jeu de Yin et de Yang

[* Laboratoire de Développement et de Régénération neurologiques, Service de Physiologie animale et Neurobiologie, Département de Biologie, KU Leuven]   Les métalloprotéinases matricielles (MPM) constituent un groupe d’enzymes exprimées dans l’ensemble de l’organisme dans un cadre temporel et local spécifique. Elles sont principalement activées lorsque le besoin d’une restructuration et d’une dégradation contrôlée de l’environnement cellulaire ou de la matrice se fait sentir, notamment lors de l’organogenèse ou d’une cicatrisation. En outre, ces enzymes sont également impliquées dans les voies de signalisation intracellulaires et intercellulaires, ce qui leur confère dès lors un rôle primordial dans divers processus physiologiques. Toutefois, si elles sont produites en excès, les MPM peuvent contribuer à diverses pathologies, dont le cancer et l’arthrite. Les études portant sur leur fonction au sein du système nerveux central (SNC) sont encore en pleine évolution. A côté de leur rôle destructeur, notamment le renforcement de la démyélinisation, les dysfonctionnements de la barrière hémato-encéphalique, la neuro-inflammation et la neurotoxicité, les MPM révèlent de plus en plus leur importance dans la construction, la plasticité et la régénération du SNC. Comme les MPM peuvent être néfastes aux premiers stades d’une lésion, mais essentiels à la réparation dans les phases ultérieures, l’applicabilité thérapeutique de ces enzymes est très complexe. Une nouvelle caractérisation de leurs fonctions et des mécanismes sous-jacents est par conséquent essentielle. Outre les MPM 2 et MPM 9, la MPM 3 figure parmi les MPM les plus étudiées et, de par sa vaste gamme de substrats, contribue à une grande variété de processus biologiques, tant au niveau des conditions physiologiques que pathologiques. Cet article fournit un résumé succinct des fonctions de la MPM 3 observées jusqu’à présent dans le SNC, d’une part dans les pathologies neurodégénératives et d’autre part, dans le développement, la plasticité et la régénération du SNC.   Published ahead of print.

Comment approcher les problèmes posés par la santé sexuelle chez les personnes âgées?

Comment approcher les problèmes posés par la santé sexuelle chez les personnes âgées?

[1. Kinésithérapeute spécialisée en périnéologie; collabore à la Clinique de la Sexualité et du Couple, dirigée par Y Depauw à Charleroi. 2. Sexothérapeute et kinésithérapeute spécialisée en périnéologie; collabore à la Clinique de la Sexualité et du Couple, dirigée par Y Depauw à Charleroi. 3. Neuropsychiatre, rédacteur en chef, a assisté à un Colloque «Sexualité et Vieillissement» organisé à l’hôpital Van Gogh à Charleroi]   A l’heure actuelle, les personnes âgées vivent encore de nombreuses années après leur retraite. Ce vieillissement est attribué, entre autres, à l’augmentation de l’espérance de vie. Celle-ci entraîne de multiples modifications physiques, psychologiques et psychosociales. Afin de favoriser l’adaptation et le bien-être des personnes âgées et de mettre en place des interventions spécifiques auprès de cette population, il est important de connaître ces modifications. Parmi les facteurs contribuant au bien-être de la personne âgée, on trouve la qualité de vie de couple et de la vie sexuelle. En effet, plusieurs études montrent que la satisfaction conjugale des personnes âgées est associée à leur santé physique et psychologique et même à leur satisfaction générale de la vie. A l’inverse, la détresse conjugale est source d’anxiété et de dépression chez ces retraités. Par ailleurs, ces études indiquent également que les personnes âgées qui continuent d’avoir des relations sexuelles disposent d’une source importante de renforcement de plaisir aidant à conserver un bien-être physique et psychologique, et contribuant, indirectement, à diminuer divers problèmes de santé physique et mentale.   Published ahead of print.

Un mercredi soir à Paris, au Club des Mouvements Anormaux

Un mercredi soir à Paris, au Club des Mouvements Anormaux

De nombreux neurologues belges tant du Nord que du Sud du pays font régulièrement le déplacement à Paris pour participer aux excellentes réunions organisées par le Club des Mouvements Anormaux (CMA) dans le service de Neurologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, un vaste complexe hospitalier devant lequel est érigée la statue de Philippe Pinel (1745-1826). Il s’agit du fondateur de la psychiatrie moderne et précurseur, en quelque sorte, de la psychiatrie biologique, dans la mesure où il a œuvré à sortir les patients psychiatriques de la diabolisation et de l’obscurantisme pour instaurer une prise en charge spécifique. Il faut alors se diriger vers le tout nouveau bâtiment de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) de cet hôpital universitaire. Au rez-de-chaussée, un superbe auditoire est dédié le mercredi soir (souvent le 1er mercredi du mois) à cette réunion qui commence généralement par un exposé théorique suivi de la présentation, de la description et de la discussion de vidéos présentant des cas intéressants par leur difficulté, leur complexité ou leur caractère tout à fait original. La philosophie du CMA, créé à Paris il y a plus de 25 ans, est de faire une place plus importante à l’observation clinique permettant de bien préciser le type de mouvement involontaire retrouvé dans chaque vidéo (athétose, chorée, tic, myoclonie, tremblement,…), avant de s’orienter vers les diagnostics différentiels et de donner la solution ou, du moins, la présomption diagnostique retenue.   Published ahead of print.

Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

[1. Psychiatre infanto-juvénile, UCL; Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 2. Psychologue, Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 3. Psychologue, Professeur à la Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve. 4. Psychologue, Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve]   Le diagnostic des maltraitances d’enfant fait l’objet depuis de nombreuses années de modélisations en vue d’approcher au mieux la matérialité des faits allégués. Le temps de l’évaluation est crucial, étant donné les répercussions du diagnostic retenu (confirmation ou infirmation de la maltraitance) sur l’enfant et sa famille. Après avoir publié une synthèse du modèle de travail que nous utilisons en tant qu’équipe spécialisée dans les situations de maltraitance, nous avons mené une recherche centrée sur les outils pertinents contributifs au diagnostic. Partant d’une allégation de maltraitance tenue par cent enfants, différents tests ont été proposés en retenant le SVA comme critère externe. Ainsi, le CBCL, le MMPI-2, l’AAPI, le FAST et le FAT réunissant les avis des cliniciens ont apporté, de par leur validité, des compléments d’informations utiles pour l’élaboration du diagnostic. S’il n’existe pas de vérité objective quant aux faits de maltraitance allégués, il est intéressant de rechercher des instruments permettant de saisir au plus près la réalité vécue et le contexte socio-familial dans lequel l’enfant concerné est ancré.   Published ahead of print.

Analyse de l’efficacité des programmes d’éducation rachidienne pour la prévention des lombalgies

Analyse de l’efficacité des programmes d’éducation rachidienne pour la prévention des lombalgies

[Christophe Demoulin 1-3, Marc Marty 3,4, Stéphane Genevay 3,5, Marc Vanderthommen 1,2, Genevève Mahieu 2,3,6, Yves Henrotin 1,2,3,7 - 1. Department of Sport and Rehabilitation Sciences, University of Liège, Belgium. 2. Belgian Back Society (BBS). 3. Section Rachis de la Société Française de Rhumatologie (SFR). 4. Division of Rheumatology, Henri-Mondor Hospital, University of Paris 12, France. 5. Division of Rheumatology, University Hospital of Geneva, Switzerland. 6. Back Unit, Dinant Hospital Centre, Belgium. 7. Bone and Cartilage Research Unit, University of Liège, Belgium] Les séances d’éducation rachidienne (parfois appelées «séances d’école du dos») ont été proposées dès la fin des années ’60 pour les patients souffrant de lombalgie. Si, d’après les recommandations européennes, ces séances peuvent avoir des effets bénéfiques à court terme dans la prise en charge des patients (1), leur efficacité pour prévenir la survenue et les conséquences de la lombalgie semble plus controversée (2). Une revue de la littérature ayant pour objectif d’examiner l’efficacité des programmes d’éducation rachidienne (basés principalement sur le modèle biomédical/biomécanique) pour la prévention des lombalgies a dès lors été menée. Neuf essais randomisés et contrôlés ont été identifiés; ils portaient tous sur une intervention préventive menée sur le lieu de travail, celle-ci étant très différente en termes de contenu et de durée d’une étude à l’autre. Le niveau moyen de leur qualité méthodologique était faible (5,1/12) et la majorité des études comportait un échantillon de faible taille. Bien que huit des neuf études ne rapportent aucune différence significative en termes d’incidence de lombalgie, d’incapacité fonctionnelle et de nombre de journées d’incapacité de travail entre le groupe ayant bénéficié de l’éducation rachidienne et le groupe contrôle, la faible qualité méthodologique de la plupart de ces études ne permet pas de conclure définitivement à l’inefficacité de ces programmes.   Published ahead of print.

Un autre regard sur les psychoses…

Un autre regard sur les psychoses…

«Dans cette surprenante soustraction, faite de beaucoup de petites soustractions, il est seul. Seul comme il n’a jamais été. Comme personne (pense-t-il) n’a jamais été. En effet, c’est particulier comme il est seul. Seul sans solitude. Il n’est plus préservé par le «nous», l’entre-nous de l’homme et de son corps. Lui, il est vraiment seul. En exil, sur place. Dans une solitude dont le solitaire n’a pas idée. La solitude de cette banlieue ne se compare à rien, est une injustice, un scandale. A côté d’elle la solitude d’un méditatif est un palais. Celle d’un gueux même est un nid, pouilleux, mais nid quand même. Ici, pas de nid. Solitude sans jouir d’être seul.» Henri Michaux, Connaissance par les gouffres (Gallimard, 1967)   La psychiatrie classique s’est cantonnée depuis ses origines à une vision résolument extérieure de la psychose. Description de prodromes, de symptômes, de tableaux cliniques: le psychiatre regarde plus qu’il n’écoute, il repère et classifie. François Tirtiaux souhaite avoir un autre regard et parler des personnes psychotiques, de l’intérieur, ce qui n’est pas facile. Il s’attache à mettre en évidence la défaillance de la couverture de protection symbolique, la sur-stimulation du réel et la sur-symbolisation par le langage qui sont à approcher de manière individuelle, chaque personne psychotique posant un cas singulier.   Published ahead of print.

Détection, suivi et traitement des facteurs de risque cardiovasculaire en cas de médication antipsychotique (1)

Détection, suivi et traitement des facteurs de risque cardiovasculaire en cas de médication antipsychotique (1)

Les personnes présentant des troubles psychiatriques graves, tels que la schizophrénie, la dépression ou le trouble bipolaire, ont un état de santé général moins bon et une espérance de vie moins élevée que la population globale. Cette mortalité cardiovasculaire accrue est en partie due à un risque plus important lié à des facteurs influençables, comme le surpoids ou l’obésité, le tabagisme, l’hyperglycémie, l’hypertension et la dyslipidémie. Les antipsychotiques peuvent également entraîner une prise de poids et influencer négativement certains facteurs de risque cardiovasculaire. Malgré ce profil de risque accru, les patients souffrant de troubles psychiatriques graves continuent à avoir un accès limité aux soins somatiques avec, à la clé, une détection, un suivi et un traitement du risque cardiovasculaire moins efficaces que pour la population générale. Or, l’identification et le suivi précoces, l’application de mesures préventives et une approche multidisciplinaire anticipée des facteurs de risque métabolique et cardiovasculaire peuvent contribuer positivement à l’amélioration de l’état de santé, au fonctionnement psychosocial et à la qualité du vécu. En ce qui concerne le traitement des patients présentant des troubles psychiatriques graves, il convient aussi d’insister davantage sur l’importance d’une collaboration intensive entre les différents professionnels de la santé. La disponibilité de soins somatiques adéquats constitue une revendication majeure pour le traitement de ces personnes.