La Fédération internationale de football (FIFA), en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lance la campagne mondiale "Suspect and Protect: No Match is Worth the Risk" (suspecter et protéger: aucun match ne vaut la peine de prendre le risque) pour mettre en évidence les risques de commotion cérébrale, indique-t-elle mercredi dans un communiqué.
La campagne vise à sensibiliser le public au fait que la commotion cérébrale est un traumatisme crânien et qu'elle représente un risque pour tous les joueurs sur le terrain.
La FIFA et l'OMS ambitionnent derrière cette campagne de pouvoir améliorer la reconnaissance des signes et des symptômes chez les joueurs, les entraîneurs et le personnel médical, ainsi que pour le grand public. Le message véhiculé souligne que les symptômes peuvent prendre jusqu'à 72 heures pour apparaître et offre des conseils sur la manière de reprendre le jeu en toute sécurité après une commotion cérébrale suspectée ou confirmée.
La campagne sera diffusée à l'échelle mondiale sur les canaux de la FIFA, tandis que des kits de communication sont distribués aux 211 associations membres de la FIFA pour être diffusés aux niveaux national, régional et local.
En Belgique, l'association des clubs francophones de football (ACFF) a interdit les coups de tête lors de matches jusqu'en U9 compris.
Le club du KRC Genk oblige de son côté ses jeunes gardiens, jusqu'en U16 inclus, à porter un casque de protection, à l'entraînement comme lors des matchs. "Le port du casque permet de réduire le risque de commotion cérébrale de 50% en cas de collision. De cette manière, on peut éviter de graves blessures et de petits désagréments", justifiait Koen Witters, responsables des gardiens de but à la Genk Talent Academy.